Photos prises lors du colloque à l’Université de Montréal, le 10 mai dernier, la médecine intégrative était le sujet du jour. La massothérapie, la réflexologie, la méditation, le yoga, l’ostéopathie et plusieurs autres approches, ont toutes été désignées comme intégratives par certains médecins présents appuyant leurs bienfaits, tout en favorisant la prévention, et un retour naturel à la santé globale.
Or, il existe un grand problème pour intégrer ces soins dans les hôpitaux, CLSC, CHSLD, etc. Qui va payer pour ces services dans un système de santé ou l’on cherche des réductions budgétaires?
Depuis la création des CIUSS en avril 2015, nous avons vu des fusions, des coupures et un resserrement budgétaire important dans le réseau de la santé. Plusieurs Ordres ont dénoncé l’impact de ces coupures sur la qualité des soins, notamment le Collège des Médecins.
Les infirmières, ergothérapeutes et autres professionnels de la santé présents, partagent la vision d’intégration. Mais le rôle et le salaire pour des musicothérapeutes, des clowns thérapeutiques (pédo ou géronto), des zoothérapeutes, des art-thérapeutes, massothérapeutes, kinésithérapeutes, ostéopathes, réflexologues (et plusieurs autres) doivent être connus, considérés, appuyés et financés. Heureusement, les universités commencent à intégrer certaines techniques à leurs plans de cours.
Les bienfaits de plusieurs modalités sont démontrés scientifiquement, ces techniques gagnent en crédibilité. De plus, la population se passe le mot sur leurs propres expériences, les techniques qui règlent leurs problèmes : bienfaits parfois rapides et durables avec certaines techniques et combinaisons de thérapies et d’hygiène de vie. Il faut aussi mentionner l’importance de l’hygiène de vie de chacun – d’être l’acteur principal de sa santé. Les effets de la prévention ne sont souvent visibles qu’à long terme, sur une durée qui va au delà de la carrière de la plupart des politiciens et autres acteurs qui prennent les décisions de financement, dans notre système de santé. Le besoin pressant est ‘maintenant‘ (accès au soins, délais d’attente, etc.).
Une association, tel que l’AQTN, peut fournir le remboursement de certains soins par tous les assureurs au Canada qui font affaires au Québec avec de rares exceptions, pour certaines modalités, mais comme c’est parfois le cas, ceux qui en ont le plus de besoin n’ont pas nécessairement l’assurance, ou la couverture requis.
Or, nous croyons chez l’AQTN que le partage et l’éducation des techniques intégratives, tel que : la respiration profonde, l’alimentation hypotoxique ou les techniques de pleine conscience sont des outils et des services qui sont à promouvoir et à partager.
Nous invitons les infirmières et autres professionnels de la santé (qui partagent ces valeurs thérapeutiques et les incorporent à une pratique privée) à communiquer avec l’AQTN pour déterminer votre admissibilité, incluant la possibilité de vos clients d’être remboursés pour vos services et la possibilité de déduction sur les impôts de la part des clients. du coût de vos services.
Ce sera, sans aucun doute, un grand pas dans la bonne direction, pour une meilleure santé et une meilleure qualité de vie de la population québécoise.
Vous êtes thérapeute en médecine intégrative ou êtes professionnel de la santé avec un volet de travail qui touche la prévention, formé à l’Université de Montréal, McGill, Concordia ou UQAM? Adhérez!