Article partagée avec permission par DNA Labs
Test génétique de Lifestyle LoveMyHealth™ (65 gènes avec 8 catégories)
DNA Labs travaille à offrir des tests génétiques afin d’outiller les thérapeutes ainsi que le public avec des informations personnalisées permettant de faire des décisions menant à une meilleure prise en charge de sa santé avec des marqueurs connus.
Les variations des gènes TCF7L2 et LIPC modifient les taux d’insuline et de cholestérol en réponse aux graisses alimentaires et contribuent à orienter les recommandations en matière de consommation de graisses totales.
Des études montrent que les personnes présentant le génotype TT du gène TCF7L2 (rs12255372) présentent une diminution plus importante de l’IMC, de la masse grasse totale et de la masse grasse du tronc (tous les P<0,05) après 6 mois de régime pauvre en graisses (< 20%) par rapport aux génotypes CT et CC. En outre, les personnes porteuses du TT présentent un meilleur contrôle glycémique avec des réductions du glucose et de l’insuline plasmatiques lors d’un régime pauvre en graisses.
Le LIPC est un gène qui produit une enzyme hépatique (lipase hépatique), laquelle régule le métabolisme des lipoprotéines et la distribution du cholestérol dans l’organisme. Les personnes présentant l’allèle T du SNP rs1800588 ont des concentrations de cholestérol HDL (HDL-C) plus élevées lorsqu’elles consomment moins de 30 % de l’énergie provenant des graisses (P<0,001). En revanche, lorsque la consommation de graisses totales représente plus de 30 % de l’apport calorique total, les concentrations de HDL-C sont plus faibles chez les personnes présentant le génotype TT, par rapport aux individus CC et CT.
Les variantes des gènes TCF7L2 (rs12255372) et CRY1 (rs2287161) influencent la sécrétion d’insuline, le HOMA-IR (marqueur de résistance à l’insuline) et le risque de diabète de type 2. De nombreuses études montrent que les modifications du régime alimentaire en termes de qualité et de quantité de glucides modifient les effets de ces gènes.
Les personnes présentant le génotype TCF7L2 TT ont un risque jusqu’à 2 fois plus élevé de développer un DT2 ; cependant, l’ampleur de l’association est éliminée chez ceux qui consomment un régime riche en fibres et à faible indice glycémique ; tandis que les génotypes CRY1 CC qui consomment un régime pauvre en glucides (< 41,65 %) présentent une amélioration de la sensibilité à l’insuline.
Il est intéressant de noter que le gène de la masse grasse et de l’obésité (FTO) a un impact significatif sur la réponse à la consommation de protéines et à la perte de poids.
Les personnes porteuses de l’allèle à risque A* qui suivent un régime hypocalorique (750 kcal/j) et riche en protéines présentent moins d’envies de manger et une réduction de l’appétit par rapport aux personnes porteuses du génotype sauvage TT-.