Partage d’une de nos membres sur cet astuce de marketing :
Merci beaucoup pour cet astuce de travail. 🙂 Souvent on sent prendre un tel travail comme un échec en tant que thérapeute.
J’aimerais faire ce petit partage…
J’aimerais ajouter que même après quelques années dans le domaine, j’ai fait le choix de reprendre un travail en bureautique pour me permettre de briser le stress financier que j’avais sur mes épaules, en tant que travailleur autonome sans conjoint à la maison. Lorsqu’il y a un stress financier et qu’il faut constamment penser marketing, moi qui suis une fervente des Lois de l’Univers, il m’était difficile de ne pas m’attirer encore plus de situations stressantes financièrement. J’aime enseigner à mes clients à se responsabiliser d’où une nécessité d’avoir toujours de nouveau clients qui doivent venir.
Alors j’ai brisé ce cycle devenu un peu trop lourd. J’ai eu à comprendre que ça n’est pas un échec personnel mais une maturité professionnelle, car je connais des massothérapeutes ayant une liste d’attente et avoir huit clients par jour pendant quatre jours semaine depuis des années, alors que je suis plus heureuse maintenant avec 2 ou 3 clients par jour, et même des jours sans, sauf que c’est insuffisant comme revenu pour couvrir toutes les obligations même les plus simplifiées qui soit. C’est à la limite comme si je sortais de l’école de nouveau… mais avec plus de connaissances et sagesse.
Aussi, en vieillissant j’aime voyager, mon style de vie est différent depuis mes débuts et a même changé à plusieurs reprises, et j’aime ne pas avoir à me préoccuper de mon revenu si je voyage. Donc Sagesse oblige et Égo apprivoisé, j’ai repris le chemin de la bureautique que je connais bien, et oui dans le milieu médical, pour prendre de nouveau plaisir à mon travail de thérapeute en santé globale et aussi prendre le temps de modifier mon approche de consultation, suivre d’autres petites formations pour le plaisir et écrire sans avoir à me dire que je n’ai pas le temps car je « dois » avoir des clients et un nombre X par semaine pour bien arriver financièrement. J’avoue qu’avec un conjoint à la maison je n’aurais probablement pas repris de travail dans un bureau car mon revenu était correct sans être parfait.
Il y a des jours où je rêve d’être de nouveau travailleur autonome à 100 % et ne plus travailler 7 jours semaine soit au bureau ou sur un de mes projets ou avec des clients, (pendant un an, j’ai même refusé des clients pour comprendre où j’en était rendu alors j’écrivais sur des sujets de consultations pour préparer mon futur), mais mon intérêt pour le voyage et mes projets d’écriture en cours valent tout ce que ce revenu régulier sans tracas m’apporte pour le moment. Je me suis donné 2 ans flexible comme période de réajustement. Et quand je vais au bureau, j’aime me dire que je suis en petites vacances, car j’observe et je prends beaucoup d’idée d’articles et il m’arrive quotidiennement d’aider des patients ou des collègues pour X raisons et lorsqu’une idée me vient, je peux prendre le temps de la développer.
Je me demande s’il y a beaucoup de thérapeute qui quitte pour ne pas sentir l’échec du ralentissement ? J’ai toujours la même passion mais je n’ai plus le goût de me taper 12 heures par jour dans un spa ou de consultations et recherches.
J’ai le plaisir d’être en mesure de voir un tel travail secondaire comme une situation temporaire et une redirection et ajustement de mon type de consultation; de prendre le temps d’observer qui je suis avec mon bagage d’expériences et d’ajuster mes services à mon Moi changeant, car j’avoue que j’aime les clients qui adhèrent la même philosophie de vie que moi. Ça m’a même amené à diversifier mes services parce que sans stress financier, j’ai le temps d’analyser et de planifier.
Voilà, je voulais seulement partager un peu ce qu’un travail secondaire temporaire peut permettre de faire non seulement au début de notre pratique, mais aussi en cours de route. 🙂